Retour sur un projet 365 - part 4

Quand on réalise un projet 365 et qu’on en a marre des mises en scène, que l’on n’a personne sous la main pour faire de beaux portraits, qu’on est toujours à Paris et qu’on n’a pas de magnifiques paysages à photographier… et bien il ne reste plus qu’à se balader dans la rue, dans le métro, observer ce qu’il se passe, repérer les lignes, les lumières, les couleurs, les graphismes et les visages… et surmonter sa peur de shooter des inconnus spontanément.

La Street

“Il faut rendre à César…” (bis)

C’est principalement au contact de mes copains Florent et Thomy que j’ai développé une envie de faire de la Street , en admirant leurs photos et en allant voir le travail des photographes qu’ils appréciaient particulièrement.

Lorsque j’ai découvert les photos d’Alex Webb, de Trent Parke, et d’autres grands de la street photo, je me suis dit que ça représentait pour moi la quintessence de la photo : tout y était… lumière, cadre, composition, moment… une révélation.

Ce n’est pas pour autant que j’ai réussi à m’inspirer réellement de leur travail, mes photos étant bien éloignées de ça, mais j’ai commencé à essayer de capter des choses au gré de mes balades dans les rues de Paris, si possibles ensoleillées.

Comment faire quand il fait sombre et que la rue est peu éclairée ?
Le metro parisien n’est pas le lieu le plus agréable du monde, mais il a une ambiance propre, et beaucoup de sujets disponibles et immobiles.
En revanche on est souvent très proche de ses sujets, et il n’est pas toujours évident de les prendre en photo sous leur nez, surtout avec un reflex fort peu discret comme le mien.
Cela nécessite un certain temps d’adaptation, mais au fur et à mesure on prend confiance et on y va…

Si vous voulez voir du beau travail de street photo dans le metro, jetez un œil à Subway de Bruce Davidson.